Ce n’est évidement pas Max Immelmann qui a écrit ce livre en 1930, puisqu’il est tombé au combat le 18 juin 1916 au-dessus de Sallaumines (à proximité de Lens, Nord de la france). Cet ouvrage, préfacé par le général Barès, futur chef d’état major des forces aériennes françaises, est la transcription des nombreuses lettres que l’Oberleutnant Max Immelmann a envoyé à sa mère (seine Mutti) qu’il chérissait plus que tout. Souvent écrites peu de temps après ses vols, ces lettres montrent l’homme tel qu’il était, son caractère, ses qualités et défauts. On y retrouve aussi sa vision des tactiques de combat qu’il a développé lors de vols avec Oswald Boelcke, un autre As allemand, ami et compagnon de maints vols au dessus du front. Il a mis au point le fameux “Immelmann” qui consistait à piquer derrière un adversaire plein gaz, l’engager par dessous, puis profiter de l’élan pour remonter et finir avec une 1/2 boucle associée à un 1/2 tonneau. Cela lui permettait de reprendre l’avantage de l’altitude pour esquiver ou refaire une seconde attaque.
L’édition originale de ce livre s’appelle – Meine Kampfflüge, Selbsterlebt und selbsterzählt – édité par la librairie Auguste Scherl à Berlin en 1916.